Le Pinson du Nord : La taïga au bois de l'Epinette

Chaque hiver, ils arrivent du fond des forêts scandinaves poussés par la faim , ils volent en groupe se mélangeant parfois aux pinsons des arbres.

Toujours errant , ils recherchent " l'oasis" où ils pourront passer l'hiver tranquille. Régulier l'hiver mais pas courant, le pinson du nord est un plaisir des yeux ces couleurs sont un feux d'artifice, avec son poitrail jaune orangé, ils sont facilement identifiable

j'ai pu les observés de prés durant tout l'hiver une bande de 50 oiseaux, composés de nombreux mâle 70% et le reste des juvéniles et des femelles

le pinson du Nord se nourrit en période estival toujours dans les arbres, dans sa taïga natale, et pourtant il adoptera une tout autre attitude cette hiver à la clairière

mais commençons par un petit portrait pour  admirer cette oiseau aux couleurs qui réchauffent

son écaillé ses flanc ponctués son bec jaune le mélange du jaune orangé du blanc et du noir

voilà un oiseau en couleur !

Une des caractéristiques quand on le voit décoller et son croupion et dos blanc 

et voilà une femelle certe moins coloré mais tout aussi belle , elle s'apprête à aller au sol 

très dominant, ils prennent rapidement le dessus les pinson des arbres, et semblent très à l'aise au sol, j'assiste à de belle bagarre entre mâle

en fin d'après midi ils disparaissent pour rejoindre un dortoir que je ne trouveraient jamais, parfois surtout en suisse et dans le jura il peut être constitué de millions d'oiseaux

la nourriture que recherche le pinson du nord dans nos  forêt de feuillus et les faînes de Hêtres, lors de bonne fructification ils se rassemblent très nombreux dans ces hêtraies

et voilà un juvénile

ils vont boire souvent, et paraissent apprécier la présence de l'eau 

En plumage nuptiale complet le mâle arborera une calotte complètement noire

légèrement de taille inférieur au pinson des arbres, mais pas en hardiesse

Dans le bois tout lui convient ce boisement clair, ouvert, et gérer durablement pour les générations futur

il le sent bien

En regardant ce grand voyageur encore une fois je part loin très loin 

par les oiseaux hivernant cette année ne seront pas forcément les même l'an prochain, leurs routes et aléatoires, souvent liées au vent et à la nourriture

ce matin là  il récupére la rosée du matin pour boire

la huppe relevée comme son cousin des arbres

voilà je laisse aux pinson du nord le chemin du retour vers les grandes forêt boréal

Un article que je dédie à gabriel Buns et à Jean pierre Renaux et aux magnifiques travail qu'ils font dans ce désormais célèbre Bois de l'Epinette

A bientôt

Toutes mon Amitiés

Thierry