Le Faucon émerillon : une rencontre improbable

Il y a des moments comme cela que l'on aimerait bien vivre tout les jours , et parfois ils arrivent en vrai

Encore une fois, je vous entraîne dans mes petites récits avec la nature. Comme souvent la matinée avançait sans que vraiment je ne rencontre des occasions d'observer la migration des oiseaux. Les passereaux se faisaient rare ce jour là , quelques pouillot vé"loce venant de la mer et rouge queue à front blanc parcouraient les rochers en bordure de mer à la recherche d'insectes. Je reprenais ma voiture pour repartir, quand soudain j'aperçois sur un rocher un Faucon émerillon dégustant tranquillement un tout petit oiseau, sans doute un pouillot !

avant d'avancer, voir de bouger j'observe la scène, en quelques minutes il ne restera pas grand chose de la proie, j'attends toujours le rapace semble attendre, je met mon filet de camouflage sur la tête j'ouvre la vitre je calcule ma trajectoire je fixe mon regard sur l'objectif, j'appuie sur la pédale d'accélération doucement très doucement 

je fais plusieurs bond , le rapace ne me regarde même pas, je continue à observer ce petit faucon en provenance du nord puisqu'il niche en Ecosse dans les pays scandinave et sibérie. Toujours très furtif , les Anlglas l'appelle MERLIN ! il chasse façon Epervier souvent a ras du sol mais à très grande vitesse

enfin je me trouve face à lui 10 mètres tout au plus, un grand moment 

il se gratte tranquillement ce jeune faucon ne connaît manifestement pas l'homme à t-il déjà traverser la mer du nord ? un Écossais , un Finlandais ?

mon premier contact avec lui lors de son repas

et le voilà qui se tient fièrement un Faucon quoi ! vous m'excuserez mais il n'avait pas encore la toilette de son bec

Son regard est captivant, il s'envole pour se replacer sur poste d'affût, je le verrai partit en chasse 15 minutes après et le perdre en direction de la mer !

 Un passereau dans le ciel, gare à lui 

j'ai même eu droit à un petit bain de soleil, ce jour là il fallait en profiter !

A bientôt

Thierry Pauwels-Tancrez